alex et klo à Tokyo

carnet d'un voyage de noces

posté le 04-04-2012 à 12:58:55

03/04/2012 : Ballade à Odaiba

Mardi matin, on ne s'est pas levés. Disons qu'on a vaguement ouvert un oeil vers 11h30 avant de se rendormir jusqu'à 13h30 (pourtant on s'était couchés à minuit).

Le décalage horaire nous a épuisés mais on a réussi à s'extirper du lit pour profiter de notre première journée à Tokyo (du moins ce qu'il en restait). C'est surtout la sonnerie du téléphone qui nous a réveillé et décidé à nous lever. La réception nous a appelé : le personnel de l'aéroport les avait contactés pour les informer qu'ils ont retrouvé notre pochette avec tous nos papiers (il faut payer pour qu'ils nous la renvoie mais pas de problème, on va récupérer nos papiers ! ).

 

En ouvrant les rideaux, nous avons découvert le ciel de Tokyo : de la pluie. Il avait l'air de pleuvoir plutôt fort et il y avait du vent. Hier soir, quand on rentrés, on a regardé la télévision (en japonais bien sûr même si on ne comprend pas) et aux infos, il semblait se passer un truc au niveau de la météo. On a cru comprendre qu'il avait une alerte (mais même pas sûr...), on n'a pas compris si c'était du vent ou de la pluie ou un séisme ou quoi que se soit... mais en tout cas la région de Tokyo était en rouge. Bref, en regardant par la fenêtre, on a vu qu'il y avait du monde dehors donc ça ne devait pas être si grave. Le temps qu'on arrive à se bouger, on a quitté l'hôtel à 14h.

 
La météo ayant bouleversé notre programme, nous décidons de nous rendre à Odaiba, île de loisirs artificielle où pas mal de choses que nous voulons faire sont en intérieur.

 


Pour s'y rendre, on d'abord pris le métro jusqu'à Shimbashi où nous avons changé de ligne pour prendre une ligne de métro automatique. Pour notre première expérience dans le métro, nous avions peur de nous perdre, de nous tromper de ligne, de sens mais en fait, aucune erreur. Le métro à Tokyo est super, tout est très bien indiqué, en japonais et en romaji.

Sur le plan de la ligne, dans les rames, la station où nous sommes est éclairée et celle où nous allons clignote. Au pire, si on ne s'en sort pas, il suffit d'ouvrir un plan près d'un employé du métro en prenant un air perdu et il accourt pour nous aider. La deuxième ligne que nous avons pris est celle qui est représentée sur l'image ci-dessus.

 
Petite vidéo du trajet : 
 
 
 

 

 

 

Nous sommes descendus à Ariake pour aller visiter le Panasonic Center. Celui-ci devant fermer à 18h, il est 16h, nous avons le temps... ben en fait, non. Lorsque nous y pénétrons, un agent nous fait des gestes (mais on n'a pas vraiment compris si c'était pour nous indiquer une autre entrée ou nous indiquer la sortie) mais comme il a fait une croix avec ses bras, on n'a pas vraiment cherché à comprendre. En sortant du bâtiment où nous étions, nous avons fait le tour du building en se disant que le bâtiment Panasonic dans lequel nous sommes rentrés n'était pas le bon mais nous n'avons pas trouvé d'autre entrée ouverte. Moralité, si l'endroit où va ferme à 18h, deux heures avant on ne peut plus y rentrer. Nous en avons encore fait l'expérience plus tard dans la journée.  
 

Décidés à profiter de l'endroit malgré le temps pourri (c'était très difficile de faire des photos de l'extérieur), on a décidé de retourner au métro pour se rendre à palette town, de l'autre côté de l'île mais une fois au métro on nous a annoncé qu'il était fermé... On ne s'est pas laissé abattre et on a décidé de partir à pied. On n'avait pas vraiment d'autre choix que celui de marcher mais quand le vent a commencé à souffler, on a compris la météo d'hier : c'était bien une alerte au vent. On s'est accroché l'un à l'autre et on a commencé à marcher, disons qu'on a essayé. Le vent souffle vraiment très fort, la pluie nous fouette le visage comme des petites aiguilles, le col de ma veste me gifle à chaque fois que le vent change de direction, on voit les gens s'accrocher à des poteaux pour ne pas tomber en attendant que le feu soit vert pour les piétons (alors qu'il n'y a aucune voiture, mais ici, la tempête n'est pas une excuse pour enfreindre les règles). De temps en temps, on rentre dans les immeubles pour reprendre notre souffle.

Pour arriver de l'autre côté de l'île, il faut traverser un pont et c'est là que la difficulté s'annonce. C'est un pont très large et les barrières sont hautes, il n'y a donc pas de danger. Sur le pont, je n'arrête pas de rire et ça me fait froid aux dents. C'est la première fois que nous sommes confrontés à un tel vent. Bien sûr en France il y a du vent mais là... il ne fait pas vraiment froid, il pleut assez fort mais avec le vent qui souffle, nous ne sommes même pas mouillés, comme si nous séchions instantanément. 
 
Nous avons réussi à traverser tant bien que mal le pont pour rejoindre le centre commercial Venus fort.  

 

 


 
 
 

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