alex et klo à Tokyo

Ensuite nous avons déambulé dans les rues en essayant de repérer un maximum de choses : restaurants, magasins, lampadaire (c'est comme ça qu'on se retrouve dans la rue "où il y a les jolis lampadaires verts"). Ah oui, précision : au Japon, les rues n'ont pas de nom. Sur les plans, il est écrit l'arrêt de métro ou le nom d'un grand immeuble pour se repérer.

C'est ainsi que nous sommes tombés sur Shinjuku Gyoen, le parc impérial de Shinjuku.  Avant de rentrer dans le parc, il faut passer au contrôle de sécurité. Des policiers vérifient qu'on ne transporte pas de bouteilles d'alcool car il est interdit d'en consommer dans le parc (il y a des policiers partout, chose très nouvelle pour nous car en France, à part quand ils passent en voiture, on ne les voit pas souvent). L'entrée est payante, 200 yens (soit 2€). Nous prenons un ticket au distributeur automatique, récupérons nos tickets et les insérons dans la machine pour passer le tourniquet (oui, comme dans le métro parisien).

Le parc s'ouvre à nous. Tout est calme. Les gens chuchotent, les enfants jouent sans bruit, des gens qui prennent des photos (ou des cours de photo peut-être). Au sol il y a une espèce de pelouse-tapis un peu molle qui relaxe nos pieds gonflés par l'avion. Il y a un grand arbre en fleurs, puis un petit chemin et nous arrivons à un plan d'eau traditionnel avec des arbres taillés, un petit pont, des carpes japonaises avec une moustache. Nous marchons tranquillement, dans le calme reposant de la ville alors que les buildings ne sont pas loin (oui, je sais, en français ça ne veut rien dire parce que grande ville équivaut à bruit, mais ici, c'est pas pareil). Nous avons même la chance de voir notre premier cerisier en fleurs.