Aujourd'hui, il fait un temps pourri : il pleut. On s'est levé sans vraiment savoir où aller puis notre choix s'est porté sur le Sony Building de Ginza et les centres commerciaux de Shibuya. C'est un programme qui va nous permettre d'éviter les gouttes de pluie.
En passant devant le Sony building la dernière fois, on avait noté une sortie de métro tout à côté de l'entrée. On embarque notre parapluie jetable (qui n'avait pas servi la dernière fois) et on file entre les gouttes jusqu'au métro. A Ginza nous descendons et traînons dans les magasins de la galerie, nous apprécions chaque détail, les "Irashaimaseee" nous manqueront. Puis... "Ecoute ! Regarde à droite !" Ici, il y a toujours quelque chose pour vous surprendre : un escalier dont les marches s'allument et jouent une note quand on marche dessus. Les gens les descendent et arrivent en bas avec le sourire...
Pour accéder au Sony Building, on n'a même pas besoin de sortir de la station de métro, un ascenseur nous y mène directement. A l'intérieur, on peut tester tous les produits Sony, du téléphone aux appareils photo en passant par les walkman. Je m'attendait à découvrir des choses vraiment innovantes mais finalement... à part un méga écran 3D (150 cm) qui donne envie et un casque avec écran 3D intégré, rien ne nous captive vraiment.
Nous reprenons le métro pour rejoindre Shibuya et faisons un tour dans les centre commerciaux que nous n'avons pas encore visités. On trouve plusieurs boutiques de décoration d'intérieur mais surtout de vaisselle. Il y a beaucoup d'article à l'effigie de Paris.
Ici, Paris, c'est beau, c'est romantique, c'est calme, c'est poétique... et cette image romanesque de Paris est bien loin de la réalité. Ça doit vraiment faire un choc aux touristes japonais quand ils découvrent la crasse du périph parisien ! Ici, dans les magasins, il y a des longs sachets en plastiques à l'entrée pour se balader avec un parapluie sans tout mouiller. On trouve partout des distributeurs de solution hydroalcoolique ou de lingettes pour se nettoyer les mains (à Paris dans le métro ou même à Montpellier dans le tram, quand je m'accroche à une barre, j'ai l'impression que ma peau brûle). Les vendeurs passent leur temps à nettoyer, faire la poussière, replacer les articles pour que tout soit parfait au lieu de nous demander dix fois si on a besoin d'aide. Il n'y a pas de déjections canines dans la rue, pas de poubelles, pas de mégots de cigarette ou de papiers par terre, ici, ça ne sert à rien de regarder on met les pieds. Il n'y a pas d'odeur désagréable (à part celle des restos de poissons qui nous dégoûte, mais c'est une question de goûts). Je comprends maintenant pourquoi les japonais se retrouvent en dépression quand ils viennent en vacances en France, ça doit leur faire un peu comme au Mc do : on voit l'image d'un beau hamburger qui donne envie et on se retrouve avec un steak à moitié sorti du pain et un fromage qui reste collé au carton.
On s'est baladés d'un building à l'autre et j'ai fait une vidéo du Shibuya Crossing par temps de pluie : une forêt de parapluies qui se déplacent. La vidéo bouge un peu parce que rigolais :
On a tourné encore un peu, puis nous sommes rentrés nous mettre au chaud et déguster les pâtisseries que nous avons achetées.
Le premier gâteau est composé d'une génoise aérienne, de crème chantilly (sans goût et plus légère) et de fraises.
Le deuxième a la forme d'un demi-chou au goût de boudoir. Il a une crème à la noix de coco légère avec des gros copeaux de noix de coco et un petit goût de rhum... surprise : un marron caché sous la crème. C'était très bon
Note : J'ai tellement adoré le premier gâteau qu'à notre retour j'ai cherché ce que c'est. Il s'agit d'un shortcake, gâteau traditionnel japonais. J'ai trouvé la recette et j'ai même réussi à en faire un en France. Très bon
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