Aujourd'hui, on s'est levés le coeur gros, tous les deux de mauvaise humeur. On s'est dit qu'on ne pouvait pas quitter sans retourner à Harajuku pour tenter de voir des gens avec looks excentriques.
On était vraiment déçus de nos derniers passages dans ce quartier mais entre temps, on a regardé sur internet et on a vu que les "looks" se retrouvent le dimanche matin sur le pont de Harajuku (celui-là même où on était dimanche dernier, mais comme on est arrivés en début d'après-midi, on s'est dit qu'il était trop tard.) A 10h15 pétantes, on est sur place, appareil photo opérationnel, on sort de la gare, on va jusqu'au pont... P****** c'est pas vrai, il y a personne ! Enfin si, il y a plein de monde mais tout le monde est habillé normalement. On est sûrs de l'endroit, on a vérifié sur plusieurs sites internet mais il n'y a rien. Bon, on n'est pas venus pour rien et on descend Takeshita Dori où seuls quelques magasins sont déjà ouvert (ici, tout ouvre à 11h). Il y a beaucoup moins de monde que les dernières fois et du coup, c'est beaucoup plus appréciable. Je fais un tour dans un magasin d'accessoires (là au moins, il y a ma taille) pendant qu'Alex tente de repérer des "looks" dans la rue. On remonte jusqu'au pont... Seulement des gens habillés normalement. On repart faire un tour... Au bout d'une heure, toujours pas de rassemblement... Des fois, il ne faut pas croire les guides de voyage. Alex repart déçu une nouvelle fois, moi, j'ai acheté des bricolettes.
Il est 11h15, on part demain, on fait quoi maintenant ?
Très vite, nous décidons d'aller à Odaiba. La première fois, on s'était levé tard et il y avait une tempête de vent (et ce n'est pas peu dire). Nous prenons la ligne Yurikamome (qui est en plein air) pour profiter du beau temps et de la vue pendant notre trajet. En arrivant à Odaiba, nous allons sur la plage. Ça fait vraiment drôle de se retrouver à la plage à Tokyo. Elle n'est pas très large, il n'y a pas de vagues, il est interdit de s'y baigner (elle est toute proche du port), il y a des pigeons et il y a des poissons qui bondissent hors de l'eau.
Nous continuons de marcher et tombons sur le Neko Bar qu'on avait photographié le deuxième soir, celui dont la porte est une tête de chat. Nous y rentrons, il y a une boutique avant le bar, que des objets représentant des chats et la musique... la musique qu'on entend dans la boutique est celle de Totoro... C'est vrai qu'on est allés au musée Ghibli aussi, c'était juste mercredi et pourtant tout ça semble si loin... J'en ai les larmes aux yeux (heureusement, j'ai des lunettes de soleil).
Nous décidons ensuite de rejoindre le centre Joypolis dans lequel il y a un Sega center. Nous sommes curieux de savoir s'il s'agit de jeux vidéo ou autre. Quand nous étions venus, il était plus de 21h et plusieurs parties du centre commercial étaient fermées, on s'était dit que le SEGA center devait se trouver dans la partie fermée. Aujourd'hui, lorsqu'on arrive, on tombe nez à nez avec un panneau qui annonce que le SEGA center est en travaux. En touristes qui passent leur première journée à Tokyo, on devait avoir la tête en l'air à regarder partout sauf ce qui ce est sous nos yeux...
Joypolis est un pôle de divertissement qui se trouve dans la baie de Tokyo, il est construit comme un bateau, si bien qu'on peut se balader "sur le pont". De là où nous sommes, nous appercevons Rainbow Bridge, la Statue de la liberté de Tokyo, la tour de Tokyo où nous sommes allés cette semaine... Que le temps passe vite...
Nous remontons ensuite sur le pont pour déjeuner en terrasse avec vue sur la baie et une pizza aux 4 fromages, mais ce n'est pas vraiment pas du fromage comme sur d'autres menus où il y a juste marqué "cheese", là c'est du vrai fromage : sur le menu il y a marqué "gorgonzola"... petit fromage, tu m'as manqué... Mon mari, Tokyo, le fromage, la baie... c'est tellement romantique...
Nous sommes retournés faire un tour à Venus Fort à la boutique Lego pour voir s'ils vendent ici des produits exclusifs au Japon, mais non, rien d'introuvable chez nous. Nous repassons devant un magasin et rentrons :
Hello Kitty ! Un spectacle Hello Kitty ! Pour certains, Hello Kitty c'est juste un personnage commercial, pour moi, c'est différent : je la connais depuis toute petite, j'avais un livre Hello Kitty. Je suis comme une gosse, dommage qu'il faille payer pour faire une photo avec (et puis, les gens qui font des photos avec elle ont une excuse : ils ont des enfants de moins de 5 ans)...
Fatigués, nous ressortons et reprenons le métro pour rentrer à Shinjuku et commencer à préparer les valises. Alex est resté debout dans le métro pour faire des photos de la vue. Sur notre droite se trouve un circuit, avec plein de monde. Alex me dit "je crois que c'est du Drift". Nous sortons du métro et restons dans la station pour prendre des photos et filmer ce qui est effectivement du drift. Au bout d'un quart d'heure, le contrôleur nous demande de partir (du moins, c'est ce qu'on fait parce qu'il n'avait pas l'air content). On est sortis de la gare et on a couru jusqu'à l'entrée du circuit pour essayer de rentrer. C'était 2000 yens l'entrée et à ce prix là on était même pas dans les gradins... On s'en fout, on y va. Tokyo Drift in Odaiba, plus jamais on ne reverra ça. On entend le moteur des voitures, on sent le sol vibrer quand elles dérapent, il voit la fumée... Dans les gradins, les japonais sont en délire : ils tapent un peu dans leurs mains (oui, un japonais en délire, ça ne fait pas plus). Ça donne presque envie de les secouer, de leur dire "mais criez un peu ! C'est énorme ce qu'ils ont fait !". Il commence à faire froid et nous voulons faire un dernier tour à Shinjuku avant de rentrer.
Arrivés à Shinjuku, on s'est perdu dans la gare, on a tourné un moment ignorant nos pieds implorant le repos. On a profité de nos derniers "Irashaimaseeee". Dans les blogs, les gens racontent que ça les a gonflés, nous, c'est probablement ce qui nous manquera le plus.
Nous passons au supermarché faire quelques courses puis nous rentrons faire les bagages qui sont prêts... en 15 min.
Il est 20h30, nous retournons à Shinjuku pour faire un tour, faire nos adieux à la gare, profiter de la voix nasillarde des vendeuses, s'étonner encore de toutes ces filles, toujours parfaites, tirées à quatre épingles, et s'étonner encore de leur maigreur (elles ont des cuisses de la taille de mes avants bras, des fois ça fait peur), retourner manger une crêpe chez Marion Crêpes. Sur le "camion" dans la rue, il est écrit "crêpes de France". On s'en fera des crêpes de France en rentrant, des crêpes qui ont pas l'air d'être en carton et sans leur espèce de crème fouettée compacte...
Un dernier passage près de Kabikichô (on n'a pas vu de coma éthylique ce soir), puis je m'arrête fumer à la "Smoking Area" (le cendrier quoi) à deux pas de l'hôtel et Tokyo nous offre un dernier cadeau : toute une bande de sumo sortent par une petite porte (je crois que c'est une école de sumo).
Il ne manque plus qu'à croiser une Geisha sur le chemin entre le cendrier et l'hôtel...Non, ça n'est pas arrivé...
Commentaires
On a vraiment regretté de ne pas avoir vu de cosplayers d'autant que c'est une chose qu'on adore.
Votre description me donne des frissons, je suis pressée de pouvoir y retourner
Cela fait des années que la mode des cosplay est devenue très confidentielle.
Il y a dix ans, on en voyait partout.
Odaiba est magique les soir d'été à la nuit tombante, bien placé sur les terrasses de restaurant de Aqua City. Lorsque le Raimbow bridge scintille de mille feux dominé par Tokyo Tower sur un fond de buildings illuminés. Au premier plan, les "yatai bune" bateaux restaurants clignotent comme des lucioles dans la baie et la statue de la liberté veille sur notre petit monde... Vivement Août!